La réglementation des piscines des associations de résidents est quelque peu différente de celle des piscines publiques, car elles ne sont pas considérées comme des piscines à usage public général, mais comme des piscines à usage privé collectif.
La loi horizontale sur la propriété (LPH) est la réglementation centrale dans ce domaine. Dans son article 10.1.b), elle oblige à réaliser les travaux nécessaires pour garantir l'accessibilité lorsqu'un propriétaire handicapé ou âgé de plus de 70 ans en fait la demande.
Ces travaux sont obligatoires si le coût, déduction faite des subventions publiques, n'excède pas douze mensualités ordinaires de dépenses communes. Lorsque le coût est plus élevé, l'accord de l'assemblée des propriétaires est nécessaire pour l'approbation, bien que la loi encourage leur réalisation pour des raisons de solidarité et de respect des droits.
Dans le cas des piscines, cette obligation peut inclure l'installation de rampes, d'ascenseurs de piscine ou de grues qui facilitent l'accès à la piscine pour l'ensemble de la communauté de voisins.
Le Code technique de la construction (CTE) établit des exigences techniques d'accessibilité pour les bâtiments et espaces communaux
Le CTE établit des exigences pour les piscines communales lorsqu'un bâtiment neuf avec piscine est construit (il doit respecter des cheminements accessibles et des éléments adaptés). Ou lorsque la piscine ou ses abords sont rénovés et nécessitent un projet technique, ce qui déclenche l'obligation de respecter la réglementation en vigueur en matière d'accessibilité.
Réglementations des communautés autonomes et des municipalités
Certaines communautés autonomes et mairies ont des réglementations plus spécifiques et plus exigeantes en matière d'accessibilité. Celles-ci peuvent exiger des rampes, des grues ou des ascenseurs dans les piscines communautaires nouvellement construites.